Projet Alimentaire Territorial (PAT) de la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique (CARA)

Des productions agricoles diversifiées, à l’image de ses paysages et écosystèmes avec une prédominance des activités de grandes cultures (70% de la SAU) Des exploitations résilientes de par leur taille moyenne (54 ha), la diversité de productions & certifications (IGP/labels rouges/AOC/AOP), la proposition de services (agri-tourisme) avec toutefois peu de dynamique collective privée. Une offre locale pas toujours adaptée à la demande notamment de la Restauration Hors Domicile Des filières grandes cultures & pêche tournées vers l’export (1% des produits de la Criée consommés sur le territoire) ; d’autres sous-représentées localement (cf. diapo suivante). Producteurs qui ont besoin de visibilité pour s’engager sur les débouchés RHD (anticipation des commandes 18 mois à l’avance + contrats longs). … avec tout de même une forte dynamique de développement des circuits-courts de proximité (90 exploitations) favorisée par la demande touristique, soutenue par des projets CARA et des financements européens. Des enjeux environnementaux importants (changement climatique, gestion de la ressource en eau,…). … avec un levier majeur au niveau des pratiques agricoles Grandes cultures = puits de carbone -> allié de poids pour faire face au changement climatique … et un retard à rattraper sur le développement du Bio Surface agricole BIO = 3,7 % de la SAU (8,5% à l’échelle nationale) En 2021, la FRAB recense 1 141 ha en bio et 64 ha en conversion. Une forte pression foncière… Artificialisation : consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers est passée en 2006 de + 110 ha/an à 47 ha/an. Zones sensibles protégées (Natura 2000, ZNIEFF, Loi Littoral…) en partie entretenues par l’activité agricole et aquacole, mais les réglementations peuvent se révéler contraignantes (par ex. pour l’installation de tunnels maraîchers). Enjeu de préservation du foncier agricole et de renouvellement des actifs agricoles