L’injuste prix de notre alimentation
Résumé de la fiche
Etude menée par le bureau d’études Le BASIC pour le compte d’un consortium de quatre associations :
- Le Secours Catholique Caritas France
- Le Réseau CIVAM
- Solidarité Paysans
- la Fédération française des Diabétiques
En 2021, les pouvoirs publics ont dépensé 19 milliards d’euros pour réparer et compenser ces impacts négatifs. La plus grande part de cette somme – 12 milliards d’euros – vient en réponse à des maladies causées par notre système alimentaire (obésité et diabète en particulier) et ne couvre que partiellement l’ensemble des coûts engendrés par notre système alimentaire.
🐝 Les dépenses publiques qui visent à réparer les dégradations écologiques se sont ainsi élevées à 3,4 milliards d’euros en 2021, un montant faible au regard de l’ampleur des atteintes à l’environnement (climat, biodiversité, déchets, etc.).
🎁 Dans le même temps, 48 milliards d’euros ont été dépensés en soutiens publics aux acteurs du système alimentaire, par le biais de subventions, d’achats directs et d’exonérations fiscales ou sociales. Plus de 80 % de ces soutiens bénéficient à des acteurs pris dans une logique de course aux volumes, qui va de pair avec la standardisation des matières premières agricoles et une pression sur les prix payés aux agriculteurs, favorisant les effets délétères cités plus haut.
Selon les conclusions de l’étude, ces soutiens publics peuvent être repensés pour orienter différemment le système alimentaire et le rendre plus juste et durable.
- Structuration de filières locales
- Agriculture durable
- Démocratie alimentaire
- Gouvernance alimentaire
- Précarité alimentaire
- Nutrition et santé