Aller au contenu
Date de la dernière actualisation :  24/03/2025
01
Concertation
02
Stratégie du projet construite et validée
03
Premier plan d'action établi par une délibération
04
Mise en oeuvre du premier plan d'action
05
Second plan d'action établi par une délibération
06
Trois ou plus, plans d'actions établis par délibération
Lauréat de l'appel projet national du PNA en :  2025
PAT labellisé par le MAA :  Labellisation Niveau 1
Date de labellisation :  2025

Le territoire

Caractéristiques et enjeux du territoire

Bourgogne-Franche-Comté Saône-et-Loire
LE TERRITOIRE :
La Communauté Urbaine Creusot Montceau est située au sud de la dorsale régionale reliant le Nord Franche Comté au sud Saône-et-Loire. Elle bénéficie d'une excellente accessibilité grâce à ses infrastructures ferroviaires et routières (LGV Paris-Marseille, lignes TER Dijon-Nevers, Montchanin-Paray-le-Monial, route Centre Europe Atlantique, A6 via la route expresse), se positionnant ainsi comme un hub régional. Elle regroupe aujourd'hui 34 communes et compte 90 674 habitants. Le territoire communautaire s'organise autour de deux villes-centres, Le Creusot et Montceau-les-Mines. Aujourd’hui, ces deux villes et leur première couronne concentrent 72 % de la population et les trois quarts des emplois (INSEE, 2015) répartis principalement dans une dizaine de zones économiques qui s’égrènent le long de l’axe Creusot-Montceau.
Après la perte d'emplois des dernières décennies, la Communauté Urbaine a su se réinventer et se positionner comme un pôle régional de développement métropolitain dans la région. Elle représente un pôle économique majeur avec 32 829 emplois, dont 23% dans l'industrie. Des entreprises mondialisées comme Michelin, Framatome et Arcelor- Mittal y sont implantées, contribuant à des filières d'excellence régionale telles que la métallurgie, l'énergie et les transports. Le territoire compte 2 300 établissements actifs employeurs et connaît une hausse constante des créations d'entreprises. Dans les cinq prochaines années, 1 200 emplois directs seront créés dans l’industrie et encore plus d’emplois induits ouvrant des perspectives inédites d’accueil de nouvelles populations. Cependant, la dynamique démographique reste paradoxalement fragile, notamment dans les centres urbains qui ont connu un phénomène de déprise démographique en lien avec la désindustrialisation. L’image globale du territoire mais aussi l’offre d’habitat, insuffisamment attractive, sont autant de facteurs qui freinent l’installation des actifs. L’attractivité résidentielle est donc un enjeu incontournable et le territoire a des atouts à faire valoir. Il offre tous les avantages des territoires urbains et ruraux, empruntant aux premiers, le niveau élevé d’équipements des grandes aires urbaines, indispensables à l’accueil des emplois des fonctions métropolitaines, et aux seconds une ruralité préservée, riche d’un patrimoine naturel, agricole et paysager.
 
En effet, malgré une empreinte industrielle très marquée, la dimension rurale du territoire est forte, avec 26 communes de moins de 3 000 habitants. L’occupation des sols, hors zone urbaine (11%), se répartie entre les prairies liées à l’élevage et les cultures (67%), les bois et les forêts (20%), les étangs et les cours d’eau (2%). De par la nature des activités agricoles, orientées principalement vers l’élevage bovin allaitant en extensif, le paysage de bocage est très présent, parsemé de quelques parcelles de céréales. Ce maillage bocager, herbagé et le réseau de plans d’eau et milieux humides constituent des réservoirs de biodiversité importants qui s’inscrivent dans des continuités écologiques d’intérêt national (bocage).
L’approvisionnement en eau du territoire, structuré autour d’un système hydraulique d’une grande complexité, provient principalement des réservoirs artificiels en surface et des captages directs dans les ruisseaux. Il en découle une grande sensibilité à la fois quantitative et qualitative de la ressource en eau, qui doit assurer des besoins multiples (eau potable, réseau d'eau brute industriel, approvisionnement canal du Centre, agriculture…).
L’agriculture fait donc partie de l’identité du territoire, lequel s’inscrit dans le grand ensemble Bourguignon de production de viande charolaise. 
 
D’un point de vue socio-économique, le niveau de vie de la population est relativement peu élevé, avec notamment un taux de pauvreté supérieur à l’échelle départementale et régionale (13,4% contre 12,8% en Saône-et-Loire) et un taux de chômage supérieur aux territoires de comparaison (14% contre 11,2% en Saône-et-Loire). La Communauté Urbaine compte 5 quartiers prioritaires de la politique de la ville (2 au Creusot, 2 à Montceau-les- Mines et 1 à Torcy) rassemblant 6 500 habitants.
La santé de la population est également une source de préoccupation. Le territoire présente en effet une prévalence de pathologies types diabète, maladie coronaire, insuffisance cardiaque grave, cancers. Le taux de mortalité prématurée avant 65 ans est également supérieur aux territoires de comparaison. 
 
SES ENJEUX :
Un enjeu social et de santé : le PAT doit être une réponse à la précarité alimentaire et favoriser l’accessibilité des ménages à une alimentation saine et de qualité.
- Accessibilité géographique, via des réseaux de distribution assurant une bonne couverture du territoire. Le maillage urbain-rural constitue de ce point de vue un atout du territoire pour rapprocher les ménages et populations fragiles de la production locale
- Accessibilité culturelle, en luttant contre les préjugés, les barrières culturelles et en développant l’éducation à la santé, grâce aux politiques de cohésion sociale et d’inclusion des collectivités (Contrat engagement quartiers 2030, contrat local de santé, restauration collective…)
- Accessibilité économique, en trouvant un positionnement adapté au profil socioéconomique des ménages du territoire et en développant les initiatives d’intermédiation entre populations et producteurs, en s’appuyant sur les AMAP, les structures d’insertion, les acteurs de l’aide alimentaire, les bailleurs sociaux, les communes, favorisant l’accessibilité économique aux produits locaux de qualité
 
Un enjeu économique : il doit participer à la préservation et à la mise en valeur du secteur agricole. Cela passe notamment par :
- le renouvellement des générations agricoles vieillissantes, en contribuant au maintien, à la transmission, à la diversification et à l’installation des activités, et en organisant l’accès au foncier agricole, dont l’agrandissement des exploitations et le vieillissement des fermes sont des obstacles à l’installation de jeunes maraichers
- le soutien à la filière agricole et le déploiement d’une économie de proximité par la structuration des filières de l’économie alimentaire locale, en rapprochant les producteurs, transformateurs, distributeurs et les consommateurs (circuits courts et de proximité, approvisionnement local de la restauration collective…). Ce soutien à la filière doit ainsi constituer un appui pour donner davantage de lisibilité aux producteurs sur les débouchés, favoriser le développement d’initiatives coordonnées et créer des services et commerces associés
 
Un enjeu environnemental : il devra également tenir compte des problématiques environnementales identifiées sur le territoire et inscrites dans ses différents documents de planification (PLUI-H, PCAET, PLPDMA…) et notamment :
- la promotion des pratiques agro-écologiques et notamment celles participant de la préservation de la ressource en eau, de la préservation des sols et du stockage du carbone grâce au maintien du réseau bocager. Dans le domaine de l’eau, l’élaboration du schéma directeur d’alimentation en eau potable de la Communauté Urbaine, concomitante au PAT, permettra de prendre en compte les différents usages de l’eau, sécuriser et assurer la protection de la ressource, en quantité et en qualité
- la prévention des déchets : en s’appuyant sur le plan local de prévention des déchets, ménagers et assimilés, pour lutter contre le gaspillage alimentaire et les emballages plastiques et de recyclage des déchets organiques
 
Un enjeu de résilience : le territoire doit profiter du PAT pour renforcer sa résilience sur notamment trois aspects :
- Gagner en autonomie alimentaire : via la diversification de l’offre, le soutien à la profession agricole et le développement des circuits-courts
- Développer l’économie de proximité : en générant, via la chaîne alimentaire, des emplois non délocalisables
- Favoriser la cohésion territoriale : en valorisant et en renforçant les synergies et les mutualisations entre l’urbain et le rural, et en faisant d’une alimentation de qualité, un élément d’attractivité résidentielle pour les nouveaux salariés du territoire
Dans ce contexte, la restauration collective apparait comme un levier essentiel pour :
- Soutenir la production locale tout au long de l’année, donner de la visibilité aux producteurs sur les débouchés alimentaires locaux
- Favoriser l’accès des publics fragiles à une alimentation locale de qualité, sensibiliser à l’alimentation et la promotion de la santé
- Prévenir le gaspillage alimentaire
- Répondre aux objectifs de la loi EGAlim
- Développer l’attractivité économique du territoire, en s’appuyant notamment sur les grandes entreprises du territoire, fortement impliquées

Chiffres clés du territoire

90 674 habitants

34 communes

122,00 habitants/km2

743,24km2 de communes

60,13% de SAU

2,66% de la SAU en bio

376 exploitations

44580 hectares de SAU

14.5% de pauvreté

10,63% de chômage

20440€ de revenu médian

251,73 hectares artificialisés

Gouvernance

Porteurs du projet

Communauté Urbaine Creusot Montceau (Intercommunalité)

Nom de l'instance de décision

COPIL

Partenaires de l'instance de décision

Collectivités territoriales, État
Sous préfecture, arrondissement d'Autun
Direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt (DRAAF)
Direction Départementale des Territoires (DDT)
Direction Départementale de l'Emploi, du Travail et des Solidarités (DDETS)
Région Bourgogne Franche Comté
Conseil Départemental de Saône et Loire
Elus, membres de la Communauté Urbaine et des villes membres
Acteurs de la production agricole dont foncier
Chambre d'Agriculture
Représentants des consommateurs
Conseil de Développement Durable (CDD)
Acteurs de la santé
Agence Régionale de Santé (ARS)
Acteurs environnementaux
ADEME

Partenaires engagés dans la mise en oeuvre du PAT

Collectivités territoriales, État

Elus, membre de la Communauté Urbaine et des Communes membres

Direction Départementale des Territoires (DDT)
Acteurs de la production agricole dont foncier

Plateforme du Charolais

FDSEA

Chambre d'Agriculture

EARL du Haut Mesvrin

Syndicat des Défense et de Promotion de la Viande Bœuf de Charolles

BIO Bourgogne-Franche Comté

Jeunes Agriculteurs Canton de Couches Montchanin Le Creusot
Acteurs de la restauration collective

Catines scolaires des Communes de la CUCM
Acteurs de la restauration commerciale

Lidl

Marché et drive de Sanvignes

Le Poids Gourmand

Du vent dans les fleurs

SOGERES
Acteurs de la distribution alimentaire

Croix Rouge

Secours Catholique

Banque alimentaire de Saône et Loire
Représentants des consommateurs

Conseil de Développement Durable (CDD)

UFC Que Choisir
Acteurs de la santé

EHPAD départemental du Creusot et de Montcenis

Compass Groupe / Médirest

Hôpital de Montceau les Mines
Acteurs du social

OPAC 71

CAF de Saône et Loire

Direction départementale de l'emploi, du travail et des solidarités (DDETS)
Acteurs environnementaux

Fédération de chasse de Saône et Loire

Terre de liens

CPIE
Autres

MIAM

CIGALES la courte échelle

Communauté de Communes du Grand Autunois Morvan

Communauté de Communes entre Arroux Loire et Somme

Axes
thématiques

  • Pas engagé dans cette thématique
  • Engagé
  • Ressource

Objectifs et actions

Les objectifs stratégiques du projet

01
Mettre en place un système alimentaire territorial durable implique de mobiliser les acteurs du territoire. Il s’agit de structurer un ou des réseau(x) d’acteurs pour instituer des habitudes de travail partenarial, partager l’information, faire émerger et accompagner la mise en œuvre des projets. Pour ce faire, des outils et des processus de travail devront être établis et validés afin de permettre l’atteinte des objectifs stratégiques suivants :
 
1. Soutenir l’économie agricole locale et sa diversification
La production du territoire est essentiellement tournée vers l’élevage bovin et le fourrage, laquelle est pour majorité exportée. Dans un objectif de résilience alimentaire, il paraît pertinent de diversifier la production et de l’orienter vers des débouchés locaux par la diversification des exploitations existantes et l’installation de nouvelles filières agricoles (maraîchage notamment). Il sera nécessaire de comprendre la demande des agriculteurs et les accompagner dans la recherche de débouchés viables. L’acceptation sociale du monde agricole et de la démarche est une nécessité.
 
2. Accompagner la transition écologique du système agricole et préserver les ressources naturelles. Le changement climatique génère des aléas sur le territoire (sécheresse, fortes chaleurs), au détriment des producteurs. Cette évolution soulève un certain nombre de problématiques en matière de gestion des ressources du territoire (haies bocagères, eau, foncier). En outre, le manque de diversification des productions locales limite la résilience du territoire et son autonomie alimentaire. La diversification vers des espèces végétales doit être organisée. Par ailleurs, les déchets alimentaires représentent 30% des déchets collectés. La lutte contre le gaspillage alimentaire permet non seulement de réduire le volume de déchets traités, mais aussi potentiellement de réduire les coûts de la restauration collective et de lutte contre la précarité alimentaire, grâce aux dons. Enfin, les espaces naturels font partie du patrimoine paysager du territoire. Ils sont soumis à la pression d’opérateurs photovoltaïque et c’est pourquoi la Communauté Urbaine s’est dotée d’une stratégie visant à encadrer le déploiement du photovoltaïque et ainsi préserver les espaces naturels et agricoles. Ce patrimoine peut également être valorisé et préservé, en limitant l’utilisation des produits phytosanitaires de synthèse et des antibiotiques, conformément au PNDAR (programme national de développement agricole et rural).
 
3. Faciliter l’accessibilité à une consommation alimentaire de qualité pour tous
Les habitants doivent pouvoir avoir accès à une alimentation de qualité quel que soit leur pouvoir d’achat. Les actions menées contre la précarité alimentaire (structures d’insertion, acteurs de l’aide alimentaire, cantine à bas prix, actions des associations d’aide alimentaire…) doivent être encouragées et accompagnées. Par exemple, via le développement d’outils et de partenariats favorisant l’accessibilité aux invendus des commerces.
 
4. Promouvoir les bienfaits d’une consommation alimentaire saine sur la santé
Afin de lutter contre la malnutrition, une sensibilisation doit être menée auprès des habitants. Elle s’adressera notamment aux jeunes, aux personnes âgées et aux ménages précaires. Il s’agit de promouvoir les produits bruts, locaux, de saison, de redonner le goût pour la cuisine et de dépasser les idées préconçues.
 
5. Accompagner l’approvisionnement local et de qualité de la restauration collective
La restauration collective est un levier important pour soutenir la production locale, offrir une alimentation saine aux enfants, réduire l’impact de l’agriculture sur l’environnement en favorisant une alimentation durable et limiter le gaspillage alimentaire. L’enjeu sera d’identifier finement les initiatives prises au niveau des cantines scolaires, les établissements type EHPAD, hôpitaux et des cantines professionnelles, et mettre en lien tous ces acteurs pour garantir une demande d'approvisionnement continue toute l'année, permettant de donner de la visibilité aux producteurs.
 

Évaluation

Dispositif de suivi-évaluation

Non

Méthode(s) d'évaluation utilisée(s)

Coopération

Actions conjointes avec d'autres dispositifs relevant de politiques publiques territoriales

PCAET
 Certains objectifs, orientations stratégiques et actions du PCAET (2019-2025) rejoignent les enjeux du PAT. En effet, les volets alimentation et agricole sont bien présents avec des actions de développement de l’approvisionnement local de la restauration collective, d’adaptation des pratiques agricoles au changement climatique, de mise en réseau d’acteurs locaux pour activer des circuits-courts, de développement et diversification de la production alimentaire du territoire, etc.
La stratégie du PCAET a pour objectif à l’horizon 2030 de réduire les émissions de -11 % pour le méthane (réduction des déchets d'une part et des émissions de l’élevage d’autre part) et de - 27 % pour le protoxyde d’azote (réduction de la fertilisation azotée). Il détaille également une volonté de réduire la consommation finale d’énergie de -11% pour
l’agriculture.

Concernant les orientations stratégiques retenues, on peut notamment citer :
- Encourager le développement des haies hautes dans la triple optique d'adaptation aux changements climatiques, de régulation du cycle de l'eau, de production de bois énergie (et/ou paillage).
- Réduire la vulnérabilité énergétique et climatique des exploitations agricoles : réduction des intrants, développement de l'autonomie alimentaire, diversification, adaptation des variétés végétales, accompagnement des éleveurs dans le déploiement d'activités secondaires liées à la production d'énergies renouvelables (photovoltaïque et petit éolien).

S’agissant du plan d’actions, plusieurs d’entre elles sont étroitement en lien avec les questions de l’agriculture et l’alimentation, qui pourront faire le parallèle avec les futures actions du PAT.
o ALIM01 : Accompagner l’installation de maraîchers et la diversification agricole pour développer l’autonomie alimentaire du territoire
o ALIM 02 : Accompagner le développement de points de vente des productions alimentaires du territoire (commerces existants et/ou création d'une maison des terroirs)
o ALIM03 : Favoriser l'introduction de produits locaux dans la restauration scolaire - expérience pilote du groupement de commande de 6 communes du territoire
o ALIM04 : Accompagner la mise en réseau d’acteurs locaux dans des démarches de circuits courts
o REGE03 & 04 : Poursuivre les actions d’amélioration de la protection des ressources en eau
o REGE05 : Étudier les possibilités d'économie et de stockage d'eau sur le territoire (notamment pour les usages agricoles),
o REGE06 : Mettre en place un accompagnement-conseil des agriculteurs pour leur approvisionnement et la gestion de leurs consommations en eau
o ENRR04 : Promouvoir et susciter les démarches de valorisation locale du bois bocager
o ADIS05 : Poursuivre les actions d'information et de formation sur les évolutions des pratiques agricoles, en matière notamment d'adaptation aux changements climatiques

Dans le cadre du PCAET, des réflexions et des échanges ont été réalisés avec les communes, la chambre d’agriculture, des acteurs associatifs et porteurs de projet sur la création d’un espace de test agricole sur le territoire pour le maraîchage. Ce projet est toujours en cours de réflexion. La CUCM souhaite s’assurer de l’accompagnement post phase de test pour le porteur de projet afin de s’assurer de l’installation et de la pérennité
de l’exploitation.
En lien avec le PCAET, et notamment l’action ALIM02, un marché mensuel de producteurs locaux « bienvenue à la ferme » est organisé en partenariat avec la chambre d’agriculture. 

Tous les mois le marché est organisé sur une commune différente de la CUCM afin de toucher le plus d’habitants possible.
Concernant les actions portant sur la ressource en eau, la CUCM propose depuis plusieurs années des aides pour les agriculteurs de son territoire concernant le financement de récupérateur / point de collecte d’eau, de forage pour alimenter en eau plusieurs exploitations, etc.
Les différentes actions liées au soutien des circuits courts et à l’adaptation au changement climatique seront tout ou partie relancées dans le cadre du PAT.

A noter que le bilan mi-parcours du PCAET sera mené au 1er semestre 2025 ce qui sera l’occasion de renforcer davantage le lien avec le PAT.

SRADDET
Le Schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires (SRADDET) fixe l’ambition d’améliorer l’attractivité de la Bourgogne-Franche-Comté à horizon 2050, notamment en matière de foncier et de logistique. Il a été approuvé en septembre 2020 et comporte 3 axes, 8 orientations et 33 objectifs. Plusieurs de ces orientations et objectifs se recoupent avec les enjeux d’un PAT, tels que : 

- Orientation 2 – Préparer l’avenir en privilégiant la sobriété et l’économie des ressources (objectif 3 à 7)
Cette orientation regroupe 5 objectifs qui interrogent directement nos modes de production et de consommation et qui ont pour enjeu la sobriété et l’économie des ressources : eau, sol, matières, gestion des déchets, etc.
Dans cette orientation, la lutte contre le gaspillage alimentaire est explicitée. En effet, le SRADDET encourage la réalisation d’une série d’actions de sensibilisation et de bonnes pratiques en direction des particuliers, et des secteurs de la restauration collective et commerciale, de la distribution, des commerces alimentaires et de l’Industrie Agroalimentaire.
Le PAT de la CUCM a notamment ciblé comme enjeu la lutte contre le gaspillage alimentaire, en se saisissant notamment du levier de l’éducation et de la sensibilisation aux bonnes pratiques afin d’éviter ce gaspillage. Au travers du programme d’actions, la CUCM compte contribuer aux objectifs de réduction du gaspillage alimentaire. Elle a d’ailleurs déjà pris en main ce sujet en proposant au premier semestre 2024 une formation sur 2 jours aux communes, aux élus, aux employés des cantines scolaires (chefs cuisiniers, etc.), etc. Cette formation avait pour but d’outiller et de donner les bonnes pratiques pour lutter contre le gaspillage alimentaire au sein de la restauration collective.Une dizaine de communes y ont participé.

- Orientation 3 : Redessiner les modèles existants avec et pour les citoyens o Objectif 8 Anticiper et accompagner les mutations nécessaires à l’adaptation au changement climatique
Les questions du changement climatique et de l’adaptation des pratiques agricoles sont des sujets étudiés au travers du diagnostic du PAT de la CUCM. Etant un territoire majoritairement d’élevage avec peu de diversification agricole, la question du changement climatique est un enjeu à ne pas négliger pour la CUCM. Les risques accrus de sécheresse, l’impact sur les bêtes, l’accessibilité et la gestion de la ressource en eau, etc. sont des enjeux qui doivent être connus des agriculteurs.
Le SRADDET vise alors à anticiper les mutations nécessaires pour prévenir les inégalités sociales et territoriales, et favoriser l’expérimentation et la recherche-action de pistes d’adaptation.
Dans son programme d’actions la CUCM prendra en compte les enjeux de changement climatique et proposera des actions afin d’accompagner et d’aider les agriculteurs vers une adaptation de leur modèle de production afin de rendre pérenne leur exploitation.

CTE
Le Contrat territorial de Relance et de Transition Ecologique (CRTE) 2022-2026 de la CUCM comprend 3 axes et 17 objectifs opérationnels. Parmi ces objectifs, nombreux sont ceux en lien avec les enjeux du PAT, tels que :

o Axe 1 - Préserver les ressources et la population face aux risques
 Objectif 1 : Préserver la ressource en eau
 Objectif 2 : Favoriser la préservation de la biodiversité
 Objectif 3 : Lutter contre l’artificialisation des sols
 Objectif 4 : Faire face aux risques

o Axe 2 : Réduire les impacts et mieux gérer les ressources

o Axe 3 : Valoriser le capital naturel, social, économique du territoire et produire de
nouvelles ressources
 Objectif 13 : Valoriser les patrimoines et le paysage et promouvoir le rayonnement
culturel
 Objectif 15 : Soutenir le développement des filières économiques de proximité
• Soutenir la diversification agricole et des débouchés, soutenir le commerce et les démarches d’achat local

La CUCM contribue à l’atteinte des objectifs du CRTE au travers notamment de plusieurs actions mises en place ou en cours de développement telles que :
- Etude sur la mise en place d’un point de vente de produits locaux
- Etude sur la création d’un espace test agricole pour le maraîchage
- Mise en place d’un marché mensuel de producteurs locaux « bienvenue à la ferme » organisé par la Chambre d'agriculture
- Mises en place de points de captages

Le programme d’actions du PAT de la CUCM s’assurera de prendre en compte la vision stratégique du CRTE.

PLU(i)
Le PLUi-H de la CUCM vaut également SCoT. Le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) du PLUi-H détermine les grandes orientations d’aménagement du territoire pour les années à venir.
Ce dernier affiche la volonté de la Communauté Urbaine d’élaborer un PAT et comprend des enjeux en lien avec le PAT en cours de construction, ainsi que des objectifs, tels que :

- Protéger véritablement des ressources existentielles :
o Espace et les Sols :
 Revalorisation des espaces agricoles en développant une sobriété foncière, indispensable si le territoire veut valoriser les productions agricoles de qualité, structurer un développement urbain viable et protéger les paysages ruraux.
 Réduction de la consommation foncière comprenant les espaces agricoles

o Eau : Amélioration de la qualité des eaux et protection des espaces stratégiques de la ressource en eau

o Biodiversité : Préservation des réservoirs de biodiversité et notamment de cette matrice d’espaces agricoles et naturels qui est indispensable au maintien de la biodiversité. Cette préservation se traduit par la mise en place d’actions de préservation du réseau de haies, avec le maintien des continuités et de la qualité du bocage

- Assurer les capacités productives des activités agricoles et forestières
o Le PLUi entend contribuer au maintien d'une agriculture diversifiée et dynamique sur le territoire de la CUCM.
 Afin de préserver les capacités de production et par là, la qualité des paysages associés à la filière d’élevage, le PLUi-H classe en Agricole les espaces exploités et les soustrait ainsi aux pressions d’artificialisation (urbanisation, infrastructure, production d’énergie renouvelable, …). Par-là, il garantit à la profession agricole l’outil foncier indispensable à son activité, sur une période relativement importante. Le reclassement de certaines zones, initialement envisagées pour l’urbanisation, en zones agricoles, viendront même renforcer, modestement, leur capacité. De même, le regroupement de l’urbanisation nouvelle autour des noyaux urbains existants, ainsi que la réduction des effets d’emprise par logement créé, constituent des principes qui garantiront un maintien optimal des espaces agricoles.
 De plus, l'enclavement des sièges d'exploitation posant localement certains problèmes de fonctionnalité et de voisinage, dans des communes où tissu pavillonnaire et agriculture sont imbriqués, les espaces fonctionnels autour des exploitations, ont fait l’objet d’une attention particulière. Ainsi, le plan de zonage prend en compte la localisation des sièges d’exploitation, les besoins de desserte des parcelles et la cohérence des surfaces agricoles.
 Enfin, le PADD fait mention d’une volonté « des élus communautaires à engager une réflexion globale, avec tous les représentants professionnels directement concernés et les consom’acteurs ». Il mentionne l’élaboration d’un PAT comme pouvant « être le cadre et la première étape de la dynamique ».

Il est indiqué dans le PLUi-H que suite à un potentiel futur PAT, ce dernier « pourra alors, ultérieurement, être adapté pour intégrer des mesures adaptées, justifiées et concrètes, pour faciliter la mise en oeuvre du programme d’actions : desserte et accessibilité, espaces réservés, règlement sur mesure … ».
Dans la phase de diagnostic du PAT, il a bien été identifié les enjeux sur l’artificialisation des sols, de l’accessibilité au foncier agricole et de la transmission des exploitations. Le PAT et le PLUi pourront alors faire le lien entre des objectifs communs de conservation des terres agricoles et de facilitation d’acquisition des terres pour de nouvelles exploitations agricoles.

Une révision du PLUi sera engagée en 2026, nourrie par la démarche « trajectoire ZAN » menée par la CUCM dans le cadre d’un Appel à Projet. Le PAT constituera une des études cadres devant alimenter cette révision.

SRDEII
Le Schéma régional de développement économique, d'innovation et d'internationalisation (SRDEII) 2022 – 2028 est la stratégie économique régionale de la Bourgogne-Franche-Comté.
Ce dernier s'inscrit dans une logique de cohérence avec d'autres schémas régionaux, tels que le SRADDET, pour garantir une vision intégrée du développement économique et territorial.
Il s’appuie sur plusieurs axes principaux et notamment le fait de renforcer l’économie de proximité et l’attractivité régionale. Pour cela, l’objectif est de soutenir les circuits courts et l’économie circulaire, tout en mettant en avant les spécificités locales.
Le PAT de la CUCM a mis en avant lors de la phase de diagnostic l’importance de soutenir les producteurs locaux et de développer l’approvisionnement local. Le programme d’actions du PAT contribuera au SRDEII au travers des actions portant sur le développement des circuits courts.
La CUCM a d’ailleurs déjà mené des réflexions sur la mise en place d’un point de vente de produits locaux sur son territoire.
PRSE
Le Plan régional santé environnement (PRSE) de Bourgogne-Franche-Comté 2023-2027 s’inscrit dans le double enjeu de transition énergétique ainsi que des actions de prévention en santé.
Le PRSE se coordonne avec les plans et programmes mis en œuvre dans les territoires (projet régional de santé, plan Ecophyto, plans alimentaires territoriaux, plans climats air énergie territoriaux, …). Il s’articule autour de 5 axes et 36 actions. Parmi ces actions, on peut en citer plusieurs relevant également des enjeux du PAT, comme les actions en lien avec la préservation de la ressource en eau (actions 19 et 28), le développement des politiques transversales de promotion de la santé dans les actions sur l’alimentation (action 23), l’échange entre acteurs sur le champ de la santé et celui de l’alimentation (action 24), le changement climatique et ses impacts sur l’agriculture et la santé des agriculteurs (action 33) et la qualité des sols et leur importances pour l’agriculture (action 36).

- AXE 2 Agir pour développer des environnements favorables à la santé
o Objectif : Préserver et restaurer des environnements favorables à la santé en milieu anthropisé, urbain et rural
 Action 19 : Délimiter et mettre en place des programmes d’actions sur les zones de sauvegarde des ressources stratégiques pour l’alimentation en eau potable.

- AXE 3 Intégrer la santé environnement dans les politiques publiques et les projets territoriaux
o Objectif : Renforcer la prise en compte des enjeux de santé environnement dans les politiques publiques
 Action 23 : Promouvoir une alimentation saine et durable pour tous en s’appuyant sur les politiques territoriales des services de l’Etat et des collectivités
o Objectif : Renforcer la prise en compte des enjeux de santé environnement par les programmes territoriaux
 Action 24 : Promouvoir des partenariats entre chercheurs et acteurs de l’alimentation dans les territoires
 Action 28 : Promouvoir l’émergence de projets de territoire dont l’objectif est la reconquête de la qualité de l’eau et l’adaptation au changement climatique

- AXE 4 Soutenir la recherche et les actions innovantes pour une approche « Une seule santé »
o Objectif : Favoriser l’acculturation à « Une seule santé »
 Action 33 : Etudier les effets des sécheresses sur la santé des écosystèmes, sur les systèmes agricoles et leurs répercussions sur la santé mentale des agriculteurs, dans un contexte de changement climatique
o Objectif : Favoriser la connaissance de la faune, de la flore et des milieux pour mieux prévenir les effets indésirables sur la santé
 Action 36 : Sensibiliser et former à l’importance de la qualité des sols pour la bonne
santé des écosystèmes

CLS
Le Contrat Local de Santé de la CUCM comprend des actions en lien avec la nutrition. Ces actions viennent en complément du volet social et santé du futur plan d’actions du PAT de la CUCM.
On compte notamment :
- Action n°3-2 : Promouvoir des comportements favorables en nutrition. Cette action a pour objectif de promouvoir des comportements favorables en alimentation et en activité physique auprès de la population. Cela se traduit de façon opérationnelle en :
o Formant et sensibilisant les professionnels et bénévoles en alimentation et activité physique
o Développant les initiatives qui promeuvent des environnements de vie favorables à la santé et accompagner les acteurs volontaires
o Améliorant le repérage et le dépistage du diabète chez les personnes à risque

- Actions n°3-3 : Développer l’interconnaissance des acteurs agissant dans le domaine de la prévention et de la promotion de la santé. L’objectif étant de renforcer l’interconnaissance des professionnels agissant sur la CUCM en matière de prévention et promotion de la santé. Cela se traduit de façon opérationnelle en :
o Communiquant sur les actions et dispositifs déjà en place
o Favorisant les échanges de pratique et les rencontres entre les acteurs
o Accompagnement de la mise en place de projets construits avec les acteurs du champ de la prévention et la promotion de la santé.

- Actions n°3-3 : Prévenir les conduites à risques dès le plus jeune âge en mettant notamment en place des actions en direction des publics précaires.Plusieurs actions sont déjà menées en partenariat avec plusieurs structures du territoire sur différentes thématiques comme :
- Le réseau sport santé (association club coeur santé de Montceau-les-Mines), la fédération française de cardiologie, Réseau de Prévention et de Prise en charge de l’Obésité Pédiatrique (RéPPOP), etc.
o Lancement le 26 novembre pour 11 classes d’écoles primaires du Creusot et 8 MLM/bourbon, du dispositif CROKY BOUGE, qui est un programme de prévention du surpoids de l’enfant
- La CUCM travaille conjointement sur le volet de la dénutrition avec Promotion Santé BFC
- Plusieurs partenaires du territoire ont pu déjà signer la charte PNNS (Programme national nutrition santé)
- La CUCM travaille et porte des actions sur la santé mentale telle que la formation « premiers secours en santé mentale », concernant notamment le bien-être des agriculteurs

PRAD
Le Programme Régional de Développement Agricole et Rural (PRDAR) 2022-2027 de Bourgogne-Franche-Comté comprend 7 actions dont les 5 actions obligatoires du socle national. Les thématiques abordées dans ce document couvrent un grand nombre d’enjeux auxquels les agriculteurs sont confrontés (changement climatique,
renouvellement des générations, amélioration du revenu...).
Le PAT de la CUCM prend également en compte ces enjeux. Sur son territoire, le renouvellement des exploitations agricoles et l’autonomie alimentaire seront au coeur du projet alimentaire territorial. Le programme d’actions du PAT de la CUCM contribuera de manière opérationnelle aux objectifs du PRDAR.

- AE1 – Entreprise agricole : Favoriser le renouvellement de l’activité agricole à travers l’accompagnement à l’installation et à la transmission des exploitations, l’appui aux nouvelles formes d’exercice du métier et à la prise en compte de la qualité de vie au travail.
- AE2 – Changement climatique : Accompagner et stimuler la prise en compte du changement climatique dans l’évolution des pratiques dans les systèmes d’exploitation pour en favoriser la durabilité et la résilience (adaptation et atténuation).
- AE3 – Economie d’intrants et préservation de la biodiversité : Accompagnement de la transition vers des systèmes triple performants.
- AE4 – Alimentation durable, développement territorial : Faire émerger et accompagner des projets de création de valeur dans les territoires répondant aux attentes sociétales.
- AE 5 – Innovation, recherche & développement : Renforcer la coordination de l’IRD - l’innovation, la recherche et le développement (agricole et rural) par les Chambres d’Agriculture pour réussir les transitions agroécologiques.
- AE6 – Service de remplacement : Améliorer l’offre de remplacement proposée aux exploitants agricoles pour leur permettre de s’engager dans les actions de développement agricole et rural de leur territoire.
- AE7 - Gouvernance : Assurer la gestion et la cohérence du Programme de Développement Agricole et Rural avec la stratégie et la politique des différents programmes et actions de développement en Bourgogne-Franche-Comté. Veiller à l’efficacité et à l’efficience de la mise en oeuvre du PRDAR.

Autres
D’autres documents stratégiques de la CUCM traitent des sujets liés aux enjeux d’un PAT.
Son Programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés (PLPDMA) 2022 –2028 comprend un axe sur la réduction au gaspillage alimentaire. On retrouve notamment les actions suivantes :
o Action 4 : Accompagner les projets de sensibilisation à la réduction des déchets dans les établissements scolaires
o Action 7 : Lutter contre le gaspillage alimentaire dans la restauration et les commerces
o Action 8 : Lutter contre le gaspillage alimentaire dans la restauration collective
Au premier semestre 2024, la CUCM a organisé une formation sur 2 jours à destination des communes, des élus, des employés des cantines scolaires (chefs cuisiniers, etc.), etc. afin de former et de donner les bonnes pratiques pour lutter contre le gaspillage alimentaire au sein de la restauration collective. Une dizaine de communes y ont participé.
Son Projet de Mandat 2020-2026 (4 axes stratégiques, 13 priorités et 118 actions) encourage le développement d’activités agricoles pour le maraîchage, l’approvisionnement local et de qualité en restauration collective et la préservation de la ressource en eau. Pour se faire, plusieurs actions sont identifiées dans ce sens.
- Axe 1 / Priorité 3 / Action : Mettre en œuvre le programme d’actions permettant d’assurer la protection de la ressource en eau
- Axe 1 / Priorité 4 / Action : Identifier et mettre en œuvre les solutions de collecte et de valorisation des biodéchets
- Axe 3 / Priorité 2 / Actions :
o Soutenir la création de nouvelles activités agricoles, notamment dans le domaine du maraîchage, en développant des espaces test et en facilitant l’accès à l’irrigation agricole.
o Favoriser l’approvisionnement local dans les restaurations collectives.
o Inciter l’ouverture de commerces « circuits-courts » et créer une plateforme de vente en ligne de produits locaux avec retrait sur place (drive fermier, magasin de producteurs).
o Promouvoir les artisans, commerçants, producteurs locaux, les inciter à s’adapter aux besoins des actifs et promouvoir l’achat local (chéquier communautaire, application mobile, bons d’achat à utiliser chez les commerçants).
o Poursuivre et renforcer les dispositifs de soutien et de maintien des commerces dans les villages. Relancer des marchés de proximité de village et redynamiser les commerces non sédentaires dans les centres-villes.
o Encourager les initiatives dans les champs de l’agriculture biologique et les circuits courts (magasins BIO, restauration hors-foyer).
La CUCM a déjà réalisé une étude sur la création d’un magasin de producteur. Elle propose également des aides depuis de nombreuses années aux agriculteurs de son territoire pour l’approvisionnement en eau de leur exploitation.
La CUCM a validé en conseil communautaire une stratégie de déploiement du photovoltaïque, afin de pouvoir encadrer le déploiement de cette catégorie d’ENR sur son territoire. L’objectif principal : préserver les sols naturels et agricoles. Elle se résume comme suit :
- Une priorité donnée à l’installation de panneaux photovoltaïques en toiture
- Pour le PV au sol :
o 10 sites de priorité 1 sur secteurs sans enjeux naturels, agricoles ou paysagers voire sur sol dégradé, à intégrer dans le cadre de la modification de PLUI
o 8 sites à ouvrir à de nouveaux projets à horizon 2028
- Pour l’agrivoltaïsme : 2 sites pour une phase expérimentale à mener en lien avec la profession agricole et les communes, (1 site à Saint-Symphorien-de-Marmagne et 1 site à Mary pressentis), afin de disposer d’un retour d’expérience sur l’impact de l’agrivoltaïsme sur la qualité des sols, le bien-être animal, la biodiversité, et le rendement de l’activité agricole en elle-même. Les recettes issues de cette expérimentation seront réemployées
dans des actions d’accompagnement de l’activité agricole

Coopération inter-PAT

Oui

Coopération interterritoriale

Oui

PAT membre des réseaux

Teradi

Moyens financiers et humains

Dispositifs financiers mobilisés

Le Programme National pour l’Alimentation (PNA) et ses déclinaisons régionales
Les aides de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe)

Moyens humains

1 ETP

Contact

Morgane DELIGIA

0385775057

morgane.deligia@creusot-montceau.org

Développement Territorial Durable (DTD)

Chargée de mission stratégie territoriale et partenariats

Chateau de la Verrerie
71200 Le Creusot

Détail des sources

Limites administratives des communes : DINUM / ANCT / IGN - 2024 - Territoire
Habitants : DINUM / ANCT / IGN - 2024 - Territoire
Communes : DINUM / ANCT / IGN - 2024 - Territoire
Habitants /km2 : DINUM / ANCT / IGN - 2024 - Territoire

%SAU : RPG 2023 - Territoire
Exploitations : ANCT - 2020 - Territoire
Exploitations bio : ONB et Agence Bio - 2020 - Territoire
%SAU en bio : RPG 2023 - Territoire

Chiffres OTEX : Agreste - 2022 - Territoire
Emission GES : ANCT - 2023 - Territoire
Artificialisation des sols : ANCT - 2023 - Territoire
Taux de chômage : INSEE - 2019 et France Travail 2024 - Territoire