PAT Communauté d’agglomération Gaillac Graulhet

La Communauté d’agglomération Gaillac – Graulhet s’est engagée dans la mise en œuvre d’une politique alimentaire globale, intégrant l’ensemble des maillons de la chaîne du système alimentaire local, de la production à la consommation. La candidature a été sélectionné en cours d’année 2021. La première étape repose dans la construction d’un diagnostic complet incluant les acteurs de la production, de la transformation, de la distribution et les consommateurs. Réalisé par la chambre d’agriculture, il a été initié en fin d’année 2021 pour une restitution en juillet 2022. Cette étape clé va nourrir la réflexion autour d’un plan d’actions opérationnel construit en lien avec les spécificités et caractéristiques du territoire. Intégré dans le schéma directeur économique de l’agglomération en cours d’élaboration, le PAT s’enrichira ainsi de l’analyse de l’ensemble de l’écosystème économique local et pourra s’appuyer sur des leviers d’actions complémentaires. Il est important de souligner la compétence communautaire en matière de restauration scolaire pour les 51 écoles primaires du territoire, soit plus de 6 000 repas/jour.

La Communauté d’agglomération Gaillac – Graulhet est le fruit de la fusion en 2017 de 3 communautés de communes et d’un pôle d’équilibre territorial et rural. Elle s’articule autour de deux pôles urbains : Gaillac (15 000 habitants) et Graulhet (13 000 habitants) et représente environ 20% de la superficie et 19% de la population du département. L’agglomération subit les influences extérieures d’Albi, Castres, Montauban et Toulouse, dynamisé par l’axe autoroutier Toulouse-Albi. L’un des marqueurs fort du territoire est son agriculture riche et variée ainsi qu’un tissu économique fort de 5 000 entreprises environ. Sur le territoire de la Communauté d’agglomération plus de 66 % de la superficie est consacrée à l’agriculture avec essentiellement de la vigne et des céréales ainsi que de l’élevage bovin, ovin et porcin. Il est observé de nombreux acteurs locaux sont tournés vers des démarches SIQO, dont 200 exploitations en AB. De plus de nombreux agriculteurs locaux sont engagés dans des démarches de développement de circuits courts.


La consommation alimentaire est un des éléments qui participe à rendre un territoire plus durable et attractif. Pour définir les ambitions et les actions du territoire, il est nécessaire de s'interroger sur les enjeux et les modalités d'une consommation alimentaire plus responsable et durable, capable de :

-  contribuer au développement d’une agriculture durable et diversifiée dans une logique d’économie circulaire, d’adaptation au changement climatique, et de résilience alimentaire territoriale ;

-  favoriser la relocalisation, l’ancrage territorial de l’alimentation ainsi que les circuits de proximité, qui valorisent les productions locales, en agissant notamment sur la transformation et la commercialisation ;

-  développer la consommation locale, en sensibilisant et en accompagnant les habitants dans l’évolution de leurs pratiques dans une logique de solidarité ;

-  structurer et mettre en synergie les filières locales et innovantes, maintenir et recréer de la valeur ajoutée sur le territoire en favorisant le lien social et l’interconnaissance entre les acteurs du système alimentaire (essentiellement agriculteurs et résidents-consommateurs) ;

-  préserver le foncier agricole et favoriser l’installation de nouveaux agriculteurs.