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Date de la dernière actualisation :  17/09/2024
01
Concertation
02
Stratégie du projet construite et validée
03
Premier plan d'action établi par une délibération
04
Mise en oeuvre du premier plan d'action
05
Second plan d'action établi par une délibération
06
Trois ou plus, plans d'actions établis par délibération
PAT labellisé par le MAA :  Labellisation Niveau 2
Date de labellisation :  2024

Le territoire

Caractéristiques et enjeux du territoire

Pays de la Loire Loire-Atlantique
1 - ÉCONOMIE ALIMENTAIRE : Un système alimentaire soucieux du bien-être et de la rémunération des différents acteurs
 
Le diagnostic réalisé en 2023 conduit sur la thématique économie alimentaire a mis en évidence deux défis majeurs pour le territoire : 
-           Assurer le renouvellement des générations en agriculture
-           Accompagner la transition de l’agriculture face aux enjeux du changement climatique et des risques écologiques. 
Ces grands défis peuvent se traduire en cinq enjeux. 

1.1 - Améliorer l’attractivité des métiers de l’alimentation
Le renouvellement des générations en agriculture constitue un enjeu majeur, en partie parce que le métier souffre d’un déficit d’attractivité. Ce constat ne se limite pas aux seuls métiers de l’agriculture : des tensions de recrutement sont observés dans la plupart des métiers de l’alimentation : restauration collective, artisanat, agro-alimentaire, transports…

1.2 - Sécuriser les revenus de l’agriculture et reterritorialiser la valeur ajoutée
En France, en 1960, le coût de la matière agricole était proche de la valeur payée par le consommateur final. Aujourd’hui la part de la matière agricole dans le prix d’un panier de produits alimentaires n’est plus que de 6,5 % en moyenne en lien avec l’allongement des circuits de distribution (Les Greniers d’Abondance, 2022). 

1-3 - Faciliter l’installation et la transmission en agriculture
Le nombre d’exploitations agricoles en Loire-Atlantique a connu une diminution de 26 % par rapport à entre 2010 et 2020. Sur 6 420 chef·fe·s d’exploitation, 56 % devraient cesser leur activité entre 2021 et 2030. La pérennisation des exploitations agricoles existantes, la transmission voire la création sont donc des enjeux prégnants pour l’avenir du territoire. 
Il est également important de pérenniser les exploitations agricoles en place. La détection, la prévention et l’accompagnement des situations de fragilités en agriculture notamment économique est donc essentielle. Une prise en compte de ces problématiques notamment chez les nouveaux installés est importante pour faciliter l’installation et maintenir durablement des exploitations agricoles pérennes.

1.4 - Tenir compte des nouveaux usages agricoles du foncier
Sur les 409 000 ha de surface agricole utile que compte la Loire-Atlantique, plus de la moitié sont dédiés aux activités d’élevage notamment les prairies et cultures fourragères. Les usages énergétiques (agro carburants, agrivoltaïsme, biomasse…), de loisirs, ou productions non alimentaires (matériaux, cosmétiques…) sont aujourd’hui relativement peu présents. 
Si ces nouveaux usages sont susceptibles d’entrer en concurrence avec les productions alimentaires, ils peuvent aussi participer à la réponse face à la limitation de certaines ressources non renouvelables, et contribuer à la lutte contre le changement climatique. 
Il importe donc que des réflexions soient conduites sur le territoire pour encadrer le développement de ces nouveaux usages et garantir la complémentarité avec les besoins alimentaires. 

1.5 - Accompagner les mutations des activités d’élevage
Avec 63 % des exploitations agricoles spécialisées dans les productions animales (lait ou viande), l’agriculture de Loire-Atlantique est très marquée par les productions animales. 
L’élevage, notamment bovin, est fortement ancré dans un système de polyculture élevage à l’origine d’un tissu d’exploitations agricoles encore dense, de la présence d’outils de transformation pourvoyeur d’emplois locaux, et d’une production agricole diversifiée. L’élevage extensif a façonné les paysages ruraux du département (bocage) et valorisé les zones humides, jouant un rôle majeur dans la préservation de la biodiversité. 
Toutefois, la nécessaire lutte contre le changement climatique a mis en évidence les impacts des activités d’élevage de ruminants sur les émissions de gaz à effet de serre. 
Aussi, il est nécessaire de conduire une réflexion prospective sur l’agriculture et en particulier l’élevage afin de définir une stratégie d’accompagnement compatible avec les enjeux économiques, sociaux, alimentaires, environnementaux et climatiques. 
 
2 - ACCESSIBILITÉ SOCIALE : une alimentation en quantité suffisante, accessible et saine

144 500 personnes vivent sous le seuil de pauvreté en Loire-Atlantique, soit 10 % de la population du territoire. Cette précarité économique touche particulièrement certaines catégories de populations comme les séniors ou les foyers monoparentaux. Elle contribue à une insécurité alimentaire pour de nombreux foyers qui peut se traduire par une sous-alimentation chronique ou par une alimentation de qualité insuffisante provoquant diverses carences et problèmes de santé. 
En Loire-Atlantique, en 2020, l'alimentation occupait le troisième poste de dépenses des ménages avec 13,4 % du budget, après le logement et le transport. Cependant, pour les ménages les plus modestes du département, l'alimentation représentait la même année jusqu’à 21 % du budget et était le premier poste de dépenses (AURAN, 2021).
Le Département souligne donc l’importance de garantir à tous les habitant·e·s un accès à une alimentation saine et durable, et en particulier pour les publics cibles accompagnés par la collectivité.
Ces grands défis peuvent se traduire en quatre enjeux pour le territoire. 

2.1 - Utiliser la restauration collective comme premier levier d’accessibilité
La restauration collective en Loire-Atlantique représente plus de 63 millions de repas chaque année, et concerne plusieurs secteurs : petite enfance, scolaire, médico-social… En ce sens, elle permet de toucher un nombre important de personnes, et constitue un levier majeur pour donner au plus grand nombre une alimentation, saine, durable et de qualité. 
Elle est systématiquement identifiée comme moyen d’action prioritaire dans les PAT, également parce qu’elle relève pour une part importante des compétences des collectivités. Les modèles de tarification permettent notamment de faciliter l’accès à une alimentation de qualité, y compris aux publics ayant les plus faibles revenus. 

2.2 - Lutter contre l’inflation des produits alimentaires en consolidant les filières de proximité
Le phénomène d’inflation sur les produits alimentaires constaté ces dernières années est susceptible de compromettre les possibilités d’offrir aux habitant·e·s un accès à une alimentation locale, saine et de qualité. Ces hausses de tarifs s’expliquent pour partie par une hausse des prix à la production liée à certains intrants (aliments, énergies, engrais azotés…), mais aussi par des marchés internationaux en tension (céréales), des logiques spéculatives ou les marges des acteurs de la distribution. 
Aussi, le Département considère qu’une des réponses est la consolidation de filières locales plus résilientes et moins soumises à ces facteurs d’évolution des prix. 

2.3 - Sensibiliser et former les habitants
Comme en restauration collective, l’utilisation de produits bruts et de saison peut constituer une réponse efficace à la hausse des prix sur l’alimentation. 
Toutefois, elle peut nécessiter un accompagnement spécifique sur la connaissance des produits, de leur saisonnalité, de leurs modes de préparation…

2.4 - Expérimenter de nouveaux modèles pour un accès plus juste à une alimentation de qualité
Le diagnostic a mis en évidence la forte augmentation de la demande vis-à-vis de l’aide alimentaire (+67% entre 2017 et 2023), en lien avec les phénomènes d’inflation sur les prix alimentaires et de précarité économique. Des modèles complémentaires sont en cours de déploiement sur le territoire, avec le double objectif de proposer des produits locaux et de qualité à prix maîtrisés, tout en contribuant à la structuration des filières locales de proximité. 

3 - ENVIRONNEMENT : Un système alimentaire qui préserve durablement les ressources naturelles (eau, sol, air, biodiversité, foncier…)

La prise en compte des interactions entre un système alimentaire et son environnement est un enjeu important. Sur six limites planétaires déjà dépassées et quantifiées par le Stockholm Resilience Center, six concernent directement le système alimentaire global. Ainsi, le Département favorisera les modes de production les plus durables. 
Le changement climatique va fortement impacter l’agriculture du Département, et en particulier des filières déjà fragilisées comme l’élevage bovin. Le projet agricole et alimentaire devra donc accompagner producteurs et consommateurs dans les mutations nécessaires à un système durable et moins dépendant des énergies fossiles.
Ces grands défis environnementaux ont été déclinés en quatre enjeux pour le territoire. 

3.1 - Relocaliser les systèmes alimentaires
Les enjeux économiques liés à la relocalisation des systèmes alimentaires ont été mis en avant dans la partie économie alimentaire. Du point de vue environnemental, le PAAD suppose que cette relocalisation contribuera également à réduire les dépendances du système alimentaire, et à limiter son impact sur l’environnement. 

3.2 - Réduire la consommation de protéines carnées, privilégier les viandes issues de filières durables et augmenter la consommation de protéines végétales locales
Un des leviers principaux pour réduire l’empreinte carbone et l’empreinte sol de l’alimentation est la réduction de la consommation de viandes, en particulier de viande bovine. 
Il existe donc un fort enjeu de rééquilibrage des sources de protéines dans notre alimentation. Toutefois, il importe que ce rééquilibrage ne se fasse pas au détriment des filières d’élevage locales et durables qui contribuent à l’emploi local, à la biodiversité et à la mise en valeur des paysages. Ce rééquilibrage doit donc s’accompagner de mesures de soutien à ces formes d’élevage, et du développement d’alternatives végétales locales. 

3.3 - Soutenir les modes de production les plus vertueux
Les modes de production agricole influent fortement sur les interdépendances entre les systèmes alimentaires et l’environnement. Pour son projet agricole et alimentaire, le Département soutient les modèles les plus durables, c’est-à-dire ceux qui sont les moins dépendants des ressources finies (énergétiques et minières), et qui préservent le plus la biodiversité, l’eau, l’air et les sols. 
Les pratiques en agriculture biologique répondent à ces enjeux. 
Actuellement, le marché de l’agriculture biologique connaît des difficultés importantes, liées notamment à l’inflation sur les prix des produits alimentaires, mais également à la concurrence d’autres labels. Globalement, le Département identifie un enjeu fort relatif au soutien de ces modes de production. 

3.4 - Lutter contre le gaspillage alimentaire
Le gaspillage alimentaire représente chaque année 18 % de la production alimentaire (GIEC des Pays de la Loire, 2022). Ainsi, il représente un prélèvement inutile de ressources naturelles, telles que les terres cultivables et l’eau, et des émissions de gaz à effet de serre qui pourraient être évitées. Ces dernières sont évaluées par l’ADEME (2023) à 3 % de l’ensemble des émissions nationales.
 
4 - URBANISME ET AMÉNAGEMENT : Nourrir durablement les habitant·e·s de Loire-Atlantique

Le Département a fait de la préservation des terres agricoles et naturelles une priorité. Il s’agit de pérenniser le support d’activités agricoles et de faciliter l’accès à la ressource foncière pour les projets d’installation. Les enjeux en Loire-Atlantique sont en effet importants : 5 500 hectares ont été artificialisés en dix ans (2010-2020). Même si ce rythme s’est fortement réduit au cours de la dernière décennie en passant sous la barre de 500 hectares par an contre le double au début des années 2000, les politiques doivent se poursuivre pour atteindre l’objectif de Zéro Artificialisation Nette à horizon 2050.
La Loire-Atlantique reste par ailleurs un territoire attractif, sa population pourrait ainsi atteindre 
 1 664 000 habitants en 2034, ce qui représenterait une augmentation de 15,2 % par rapport à 2023. L’arrivée de ces nouveaux habitants aura un impact sur la pression foncière (besoin de logements) mais également sur les ressources (alimentation, eau...). 
Il existe donc de forts enjeux de veille, planification d’usages, reconquête, animation territoriale afin de préserver l’usage agricole et naturel des terres, dans une logique de résilience alimentaire. 

4.1 – Préserver et gérer durablement le foncier agricole
Le foncier agricole est soumis à une pression importante issue de différents usages : urbanisation, loisirs, production d’énergies, mais aussi au sein même des activités agricoles. Aussi, en complément de la mise en œuvre des moyens de préservation du foncier agricole, le Département souhaite que son PAAD soit l’occasion de conduire une réflexion globale sur la répartition possible entre ces différents usages. 

4.2 - Maintenir les capacités de production alimentaire du territoire
En complément des outils de préservation du foncier agricole, il est nécessaire de prévoir des mesures pour garantir des bonnes conditions d’exploitation et ainsi maintenir les capacités de production alimentaire du territoire. Les objectifs liés à l’installation en agriculture ont été évoqués dans la partie économie alimentaire, ils trouvent également tout leur sens dans cette partie. 
 
5 - NUTRITION ET SANTÉ : Un système alimentaire bon pour la santé des consommateurs, mais aussi des producteurs

Pour cette thématique, le diagnostic a mis en avant deux défis majeurs : 
- Promouvoir une alimentation saine, nutritive et équilibrée
- Soutenir un système alimentaire respectueux de la santé des producteur.ice.s et des consommateur.ice.s

5.1 - Sensibiliser aux enjeux d’une alimentation équilibrée, saine et de saison
Les liens entre la nutrition et la santé sont de plus en plus connus, et nous avons désormais connaissance de plusieurs maladies aux déterminants alimentaires : diabète, obésité, surpoids, maladies cardio-vasculaires... Les maladies aux déterminants alimentaires touchent davantage les personnes en situation de fragilités économiques ; l’Anses a en effet montré qu’il existe un lien entre les faibles revenus et la consommation d’aliments de basse qualité nutritionnelle. 
L’alimentation représente donc un facteur de risque pour certaines maladies, mais ce risque est évitable, d’où l’importance de mener des actions en faveur d’une alimentation équilibrée et de qualité pour toutes et tous. 

5.2 - Soutenir les modes de production vertueux pour la santé
Le lien entre certaines maladies et l’utilisation de produits phytosanitaires est de plus en plus documenté, et conduit à des objectifs de réduction de leur utilisation et de leur consommation. Les enjeux pointés dans la partie environnement, relatifs aux modes de production sans produits phytosanitaires (à l’image de l’agriculture biologique), sont donc également pertinents ici. 
Réduire l’usage des produits phytosanitaires pourra donc avoir un impact positif sur la santé des consommateur·rices, mais également celle des agriculteur·rices. ceux et celles-ci étant les plus exposé.e.s aux produits phytosanitaires, pouvant être la cause de certaines maladies. La profession fait également face à des difficultés économiques et sociales qui sont parfois sources de détresse psychologique. 
 
6 - CULTURE ET GASTRONOMIE : Une identité du système alimentaire basée sur la durabilité des modèles

Si la Loire-Atlantique est un territoire riche de la diversité de ses productions, elle est moins connue pour sa gastronomie et ses spécialités locales. Aussi, son identité culturelle et gastronomique ne s’appuie pas sur des produits phares et bien identifiés. 
Partant de ce constat, le Département souhaite, à travers le PAAD, définir une nouvelle forme d’identité alimentaire sur le territoire, basé sur la durabilité et la résilience des modèles. 
Deux défis ont été identifiés pour ce thème : 
-           Définir et promouvoir un système alimentaire durable en Loire-Atlantique
-           Valoriser des produits locaux de qualité, reconnus, nutritifs et gouteux

6.1 - Équilibrer les régimes, avec une consommation en adéquation avec les enjeux de santé et d’environnement
En France, la consommation de viande a connu une évolution significative, passant de 20 kilogrammes par an et par habitant au début du XIXe siècle à plus de 100 kilogrammes dans les années 1990, avant de se stabiliser autour de 90 kilogrammes depuis les années 2000 (Toutaint, 1971 ; Agreste, 2021). Parallèlement à l’évolution de la consommation de viande, celle des légumineuses, qui constituent des sources de protéines végétales, a subi une chute drastique. En effet, elle est passée de 7,3 kilogrammes de matière sèche par personne et par an en 1920 à seulement 1,4 kilogrammes en 1985, ce chiffre est resté stable depuis lors (Hercberg et Tallec, 2000).
Les parties précédentes ont mis en avant la nécessité de rééquilibrer les sources de protéines, de privilégier une alimentation saine, locale et de saison. 
 
6.2 - Faire de ce modèle durable « l’identité alimentaire » de la Loire-Atlantique
La notion de distance s’est estompée alors que des produits provenant de filières lointaines ont intégré notre alimentation à des prix accessibles. La consommation de produits frais a également diminué tandis que celle de plats préparés a augmenté. Au fil des ans, le temps moyen consacré à la préparation des repas a diminué de 18 minutes en France métropolitaine, passant de 1 heure et 11 minutes à 53 minutes entre 1986 et 2010 (INSEE, 2012). 
L’optimisation de la distribution alimentaire fait que nous constituons très peu de réserves. Ainsi, Stéphane Linou (ancien Conseiller Général de l'Aude et spécialiste du rapport entre l'alimentation et la sécurité) alerte sur le fait que les magasins alimentaires français n'ont seulement que 3 jours de stocks. Dans un contexte de plus en plus incertain (cyberattaque, climatique, géopolitique), il convient de se réapproprier la maitrise de la chaine alimentaire et de développer une plus grande indépendance vis-à-vis de l’extérieur. 

Le Département souhaite donc promouvoir un modèle alimentaire durable, résilient, et conscient des enjeux liés à la sécurité alimentaire. 

Chiffres clés du territoire

1 412 502 habitants

207 communes

202,55 habitants/km2

6 973,62km2 de communes

58,60% de SAU

28,63% de la SAU en bio

4 885 exploitations

348 hectares de SAU

10% de pauvreté

10,02% de chômage

23 500,00€ de revenu médian

27500 personnes inscrites à l'aide alimentaire

6 411,92 hectares artificialisés

-36% oiseaux en milieu agricole

Gouvernance

Porteurs du projet

Département de la Loire-Atlantique (Département)

Nom de l'instance de décision

CODOR Alimentation

Partenaires de l'instance de décision

Collectivités territoriales, État
Différentes Directions et Elu.e.s du Département

Partenaires engagés dans la mise en oeuvre du PAT

Collectivités territoriales, État

PETR du Pays de Retz
Collectivités territoriales, État

Clisson Sèvre Maine Agglomération
Collectivités territoriales, État

Préfecture de Loire-Atlantique
Collectivités territoriales, État

ADEME Pays de la Loire
Acteurs de la production agricole dont foncier

Centre d'Initiatives pour Valoriser l'Agriculture et le Milieu Rural (CIVAM) de Loire-Atlantique
Acteurs de la production agricole dont foncier

Association des Paysans Producteurs de Gwell
Acteurs de la transformation agroalimentaire

EPLEFPA Nantes Terre Atlantique (légumerie)
Acteurs de la distribution alimentaire

MangerBio 44
Acteurs du social

Vers un Réseau d'Achat en Commun (VRAC)
Acteurs du social

Mouvement pour une Alimentation Coopérative, Humaine et Ecologique (MACHE)

Axes
thématiques

Économie alimentaire
Culturel et gastronomie
Éducation alimentaire
Nutrition et santé
Justice sociale
Environnement
Restauration collective
Urbanisme
Gouvernance
  • Pas engagé dans cette thématique
  • Engagé
  • Ressource

Objectifs et actions

Les objectifs stratégiques du projet

01
en cours

Les principales actions du PAT par axes thématiques

Type d'action
Actions phares
Avancement
Économie alimentaire
Autres actions relevant de l'économie alimentaire
Accompagner les situations de fragilités en agriculture
Action en cours
Structurer la filière pêche pour l’approvisionnement de filières locales, notamment en restauration collective
Action programmée
Maintien et développement de l'agriculture durable dans le périmètre
Maintien et developpement des circuits de proximité
Développer le groupement de commande
Action en cours
Organiser des forums de mise en relation entre acteurs de la restauration collective et fournisseurs locaux
Action en cours
Accompagner, sensibiliser et former les producteurs, artisans, restaurateurs distributeurs et commerçants
Action en cours
Accompagner la diversification des débouchés des exploitations agricoles
Action en cours
Organisation des filières
Structurer des filières locales pour favoriser une consommation de viande de qualité
Action en cours
Accompagner l’émergence des outils de transformation et d’abattage locaux
Action en cours
Structurer la filière protéines végétales et céréales pour la consommation humaine
Action en cours
Culturel et gastronomie
Actions de promotion des produits durables et locaux et du patrimoine gastronomique auprès des consommateurs
Valoriser le potentiel touristique lié à l’alimentation durable
Action programmée
Éducation alimentaire
Actions d'éducation alimentaire à destination de la jeunesse
Formation et sensibilisation des acteurs professionnels et élus aux enjeux de l'alimentation durable
Sensibiliser et former les élus aux enjeux d’une alimentation saine et durable
Action programmée
Nutrition et santé
Formation et sensibilisation du grand public sur les liens alimentation-santé
Communiquer auprès du grand public sur les enjeux du PAAD
Action programmée
Santé environnementale : promotion de modes de cultures durables (bio, paysanne, raisonnée, sans pesticides etc)
Soutenir le développement des modèles agricoles les plus durables
Action en cours
Justice sociale
Actions d'accessibilité sociale
Faciliter les initiatives innovantes pour développer l’accès à une alimentation saine et durable
Action en cours
Actions d'information et/ou de sensibilisation à destination de publics spécifiques
Mettre en valeur les métiers de l’alimentation et les pratiques innovantes
Action en cours
Environnement
Changement des pratiques agricoles plus vertueuses pour l'environnement dont bio et agroécologie (hors déchets et gaspillage)
Conduire une étude prospective sur l’agriculture et l’élevage en Loire-Atlantique
Action programmée
Soutenir le développement des modèles agricoles les plus durables
Action en cours
Changement des pratiques de consommation alimentaire plus vertueuses pour l'environnement (hors déchets et gaspillage)
Développer le recours aux produits durables dans les achats de la collectivité
Action en cours
Restauration collective
Amélioration de l'accès à la restauration collective ou accessibilité sociale de la restauration collective
Mettre en place une tarification solidaire dans les collèges
Action en cours
Autres actions d'accompagnement de la restauration collective
Sensibiliser les collégiens à une alimentation saine et durable
Action en cours
Accompagner les démarches d’amélioration des pratiques en restauration collective
Action en cours
Diversification des sources de protéines dans les menus
Respect de la Loi Egalim : augmentation de l'approvisionnement en produits "durables" et de qualité
Accompagner les collèges publics pour atteindre 75% de produits bio et locaux
Action en cours
Accompagner la planification pour la restauration collective
Action en cours
Sensibiliser et former les cheff·e·s de cuisine de la restauration collective
Action en cours
Urbanisme
Logistique
Faciliter la logistique d’approvisionnement de proximité pour la restauration collective
Action en cours
Protection et mise en valeur des espaces agricoles
Agir pour la préservation des terres et dynamisme rural par la définition et l’animation de périmètres de protection d'espaces agricoles et naturels (PÉAN)
Action en cours
Conduire une réflexion sur l’aménagement de l’espace agricole : bâtiment, accessibilité eau, habitation, etc.
Action programmée
Expérimenter des solutions de portage du foncier agricole et/ou mobiliser les outils existants
Action programmée
Gouvernance
Démocratie alimentaire
Développement du Projet alimentaire des territoires de Loire-Atlantique (PATLA) : réseau inter-collectivités
Action en cours
Groupes de concertation thématiques pérennes
Porter les enjeux du PAAD dans les différentes instances
Action en cours
Modalités d'implication du grand public pérennes
Communiquer auprès du grand public sur les enjeux du PAAD
Action programmée

Évaluation

Dispositif de suivi-évaluation

Oui - en interne

Méthode(s) d'évaluation utilisée(s)

Autre (champ libre)

Coopération

Actions conjointes avec d'autres dispositifs relevant de politiques publiques territoriales

Autres
Sans être à ce jour coordonné opérationnellement via des actions concrètes à d’autre schémas territoriaux le PAAD porté par le Département fait pleinement à de nombreuses ambitions inscrites dans les démarches suivantes : 
-            le SRADDET
-            le PRSE4 :
-            les priorités du Haut Conseil de la Santé Publique
-            le Programme national nutrition santé (PNNS)
-            La planification écologique à l’échelle Pays de la Loire (COP régionale en cours d’élaboration).

Coopération inter-PAT

Oui
en cours 

Coopération interterritoriale

Oui
en cours

PAT membre des réseaux

Réseau ADEME Pays de la Loire -Bretagne
Un plus bio, Réseau Manger Local 44

Moyens financiers et humains

Dispositifs financiers mobilisés

Les aides de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe)
Autres

Moyens humains

1.5 ETP

Contact

Agathe SPANIER BOURSON

0240991475

agathe.spanierbourson@loire-atlantique.fr

Service Agriculture Climat Energie

Chargée de projet alimentaire

3 Quai Ceineray
44041 NANTES

Détail des sources

Limites administratives des communes : DGFiP et IGN - 2023 - Territoire
Habitants : INSEE - 2020 - Territoire
Communes : INSEE - 2023 - Territoire
Habitants /km2 : INSEE - 2020 - Territoire

%SAU : Agreste - 2020 - Territoire
Exploitations : ANCT - 2020 - Territoire
Exploitations bio : ONB et Agence Bio - 2020 - Territoire
%SAU en bio : ONB et Agence Bio - 2020 - Territoire

Chiffres OTEX : Agreste - 2022 - Territoire
Emission GES : ANCT - 2018 - Territoire