Occitanie
Gard
Contexte : L’agriculture en Pays Viganais est une agriculture de montagne qui jusqu’au début du 20ème siècle était essentiellement une agriculture vivrière qui a connu un déclin jusqu’au début des années 70. Elle est constituée aujourd’hui de produits tels que l’oignon doux, la pomme reinette, le pélardon (fromage de chèvre), la châtaigne, le miel… La culture maraichère en agroécologie est aussi en pleine expansion sur des petites surfaces qui accueillent des productions diversifiées. L’élevage bovin est extensif et la pratique de l’agropastoralisme essentiellement liée à l’élevage ovin depuis des millénaires a permis aux Causses et Cévennes d’être inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2011. C’est grâce à une structuration autour de labels de qualité (AOP, IGP,AB), de produits de niche et diversifiés, que l’agriculture du territoire a connu un renouveau. Les agriculteurs vendent aujourd’hui leurs productions sur les marchés et grâce aux coopératives dans la grande distribution mais aussi à travers les commerces de vente en circuit court comme « Biocoop » ou « Aura des champs ». Cependant, le manque de structuration de la capacité de conservation et de transformation ne facilite pas l’installation de nouveaux producteurs. Le Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUI) et le SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale), actuellement en cours d’élaboration, permettront de définir les zones dédiées à l’agriculture sur le territoire de la CCPV. C’est ce qu’avait confirmé le diagnostic de TERRA RURAL en 2015 avec l’existence d’un potentiel foncier qui pourrait permettre de répondre à la demande croissante de produits locaux par les habitants du territoire. C’est fort de ce constat partagé par l’ensemble des acteurs locaux qu’est née la volonté de rassembler les acteurs du territoire afin d’impulser une démarche partenariale et in fine parvenir à la mise en place d’un Projet Alimentaire Territorial. Thématiques prédominantes : - Structurer la filière agroalimentaire autour des objectifs fixés par la loi EGAlim Accompagner les restaurations collectives dans une stratégie propre de lutte contre le gaspillage alimentaire Accompagner les restaurations collectives sur les modalités de mesure de l’approvisionnement en produits de qualité tels que définis par la loi Egalim Soutenir les équipes de cuisines collectives dans leurs démarches vers une alimentation durable (augmentation de produits bruts et locaux, protéines végétales, réduction des produits ultra-transformés, équilibre nutritionnel des menus…) - Mise en valeur du patrimoine alimentaire et des produits locaux SIQO Accompagner les producteurs locaux vers une reconnaissance de la qualité de leur production au travers des labels définis par la loi EGAlim Accueillir et favoriser l'installation d'agriculteurs localement et permettre une rémunération la plus juste possible, notamment au moyen d'une stratégie de maîtrise du foncier agricole (SCoT, PLUi Valoriser les produits locaux et labellisés à destination des restaurations collectives Établir des modalités d’approvisionnement en produits locaux dans les restaurations collectives et commerciales qui répondent aux attentes des différentes parties prenantes Accompagner la structuration de la logistique du fournisseur local (producteur/transformateur) au consommateur Identifier les filières (production et transformation) peu développées qui seraient adaptées à notre terroir et aux besoins du marché local en définissant des modèles économiques cohérents et clairs ainsi que des itinéraires techniques adaptés à une production agricole durable Prendre en compte le changement climatique pour renforcer la résilience des exploitations. - Éducation alimentaire autour de l'alimentation durable et lutte contre le gaspillage alimentaire (environnement) Sensibiliser les enfants au gaspillage alimentaire en les faisant participer aux actions de mesure et de lutte contre le gaspillage alimentaire Informer les enfants sur l’équilibre alimentaire et la production alimentaire (origine des produits, mode de production…) Former les encadrants présents lors des temps périscolaires et de cantines (dont petite enfance) sur l’accompagnement des enfants durant les temps de repas et la lutte contre le gaspillage alimentaire - Justice sociale dont lutte contre la précarité alimentaire Mettre en place des partenariats avec les associations locales et les restaurations collectives pour la récupération des repas non consommés en faveur des plus démunis. Inciter les producteurs locaux à fournir les associations (Restos du cœur) en produits frais à un tarif solidaire.