PAT d’Arlysère

La CA Arlysère située au carrefour alpin entre la Savoie, la Haute-Savoie et l’Italie, est née en 2017 de la fusion de
4 communautés de communes et compte plus de 60 000 habitants. Elle mène un ensemble de politiques territoriales
transversales : services à la population (Contrat de Ruralité de 2017, politique de la ville depuis 2015), mobilité,
tourisme, transition énergétique (labellisation TEPOS en 2015, PCAET en cours), SCOT (approuvé en 2012,
révision prévue à partir de 2021) et agriculture (3ème Plan Pastoral Territorial).

L’agriculture de montagne (Val d’Arly et Beaufortain) et de plaine (Bassin Albertvillois, Haute Combe et Basse
Tarentaise) est fortement orientée vers les productions sous signes de qualité, en circuits courts, et contribue à
façonner les paysages et l’attrait touristique du territoire (ski, trail, vélo, …) dynamisant l’économie liée à cette
filière. Avec 345 exploitations agricoles professionnelles occupant 27 % du territoire, l’agriculture d’Arlysère est
structurée autour d’une offre encore majoritairement tournée vers les productions animales (84 % des
exploitations) et notamment les filières bovin lait sous AOP et IGP (50 % des exploitations), bovin viande (19 %)
et caprin lait sous AOP (8 % des exploitations).
L’économie agricole est complémentaire et dépendante des activités industrielles et touristiques. On dénombre
encore beaucoup d’agriculteurs doubles actifs (guides de montagne, ouvriers, pisteurs). Des fermes développent
des offres agritouristiques, des activités de gîte ou de restauration à base de produits locaux.
Arlysère travaille depuis 2018 avec le Conseil de Développement Territorial, des groupements de producteurs, la
chambre d’agriculture et le Département sur la structuration de circuits courts à destination de la restauration
collective. 
Le premier projet PAT vise le maintien et la création de valeur ajoutée pour les acteurs du système alimentaire, l’accès à tous à une alimentation de qualité et la recherche de résilience face aux enjeux de changement climatique à venir et de crise sanitaire et politique qui secouent régulièrement l’économie locale. Entrent par exemple dans ce cadre les actions de structuration d'une politique foncière agricole (gouvernance partagée sur l'installation / transmission via le CLIF, modalités d'intervention foncière,...), la sensibilisation à l'agriculture, aux circuits courts et à l'alimentation saine, la coopération entre cuisines centrales et l'accompagnement de toutes les communes à atteindre les objectifs des lois EGALIM /climat et résilience et AGEC, des expérimentations (traite mobile à hydrogène/solaire, logistique,...).